À propos
Dans l’Espace Aline-Letendre de l’église du Gesù, au cœur d’une enceinte immersive de huit haut-parleurs, le public est convié à faire l’expérience de la riche sonorité des cuivres, de la musique électroacoustique et de la spatialisation à travers une version instrumentale du motet à quarante voix de Thomas Tallis, Spem in alium (1570), quatre créations des compositeurs québécois Frédéric Demers, Symon Henry, Frédéric Lapointe et Sébastien Lavoie, et des œuvres de Blaise Borboën-Léonard, Walter Boudreau et Samuel Véro. Une rencontre in situ entre la musique de la Renaissance et la musique contemporaine, l’acoustique et l’électroacoustique, le sacré et le profane.
Finaliste pour le prix opus 2011-2012 « Concert de l’année – Musique électroacoustique – actuelle »
Programme musical
- Passacaille tragique – Samuel Véro (2011)
- Nomade – Blaise Borboën-Léonard (2005/2011)
- Les Passagers de la nuit – Frédéric Lapointe (2011, création)
- Action et recueillement – Frédéric Demers (2011, création)
- Contact III [Veni creator] – Walter Boudreau (1998)
- Métalloïde – Sébastien Lavoie (2011, création)
- gestes/libertés – Symon Henry (2011, création)
- Spem in alium – Thomas Tallis (1570, Arr. Magnitude6 2011)
Crédits
- Thierry Champs et Frédéric Demers, trompettes
- Laurence Latreille-Gagné, cor
- Simon Jolicoeur-Côté, trombone
- Samuel Lalande-Markon, tuba
- Frédéric Lapointe, batterie
- Sébastien Lavoie, directeur technique
« Antiphonaire se veut un concert mettant en relation les opposés apparents que sont la musique de la Renaissance et la musique contemporaine, la musique électroacoustique et acoustique, ainsi que le sacré et le profane. Cette dernière dialectique est particulièrement exploitée dans gestes/libertés dont l’incarnation ultime se retrouve dans le poème sensuellement cru de Symon Henry précédemment mentionné. »
Marie-Pierre Leduc, Cette Ville étrange, 5 février 2012
« Avec Magnitude6, il faut s’attendre à bien des aventures musicales, dans le bon sens du terme. »
Christophe Rodriguez, Journal de Montréal, 15 février 2012
« Grâce à la magie de la technologie (sept chœurs ayant été préenregistrés) et une interprétation d’une remarquable précision, le monumental Spem in alium, pierre angulaire du concept, a conclu la soirée avec brio. Après avoir passé la soirée au 21e siècle, la transposition aux cuivres de cette œuvre du 16e siècle a étonné par sa modernité et sa pertinence. »
Lucie Renaud, Clavier bien tempéré (blog), 23 février 2012
« …vraiment une soirée intéressante (…) toujours pas d’album mais retenez ce nom. »
Mathieu Francoeur, Faites d’la place (CIBL, 101,5), 23 février 2012
Spectacle créé les 21 et 22 février 2012 avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.